De nombreux bénéficiaires de l’AI (et de l’AVS) vivent déjà aujourd’hui avec le minimum vital et ont impérativement besoin des prestations complémentaires. La CSSS-CN s’est malgré tout entêtée dans l’élimination des divergences; sous son angle de vue, la réforme des PC n’est qu’une pure mesure de démantèlement et d’économie. Toute personne disposant d’avoirs de prévoyance verra par exemple ses prestations complémentaires réduites de 10 %. Pour Procap, il est injuste que cette mesure s’applique indépendamment du montant de ces avoirs, du moment auquel ils ont été formés et de leur finalité.
Procap s’oppose à une vaste réduction de prestations
Malgré la hausse des prix des loyers, la CSSS-CN ne recommande qu’une adaptation insuffisante du «loyer maximum imputable» général. Les réductions prévues au niveau de la cotisation aux primes d’assurance-maladie et des besoins vitaux des enfants sont tout aussi choquantes. La CSSS-CN veut aussi punir les conjoint-e-s des bénéficiaires de PC: si ceux-ci travaillent parallèlement à la prise en charge de leur époux ou épouse, leurs revenus devront dorénavant être pris en compte à 100 % plutôt qu’à 80 % dans le calcul des PC.
Aux côtés de l’organisation faîtière Inclusion Handicap, Procap continue de s’engager pour une réforme des PC tenant compte des besoins légitimes des bénéficiaires. Si le Conseil national s’en tient à ses décisions brutales d’économies les 10 et 11 septembre, il s’expose à l’organisation d’un référendum contre la révision. Il est inacceptable que la révision des PC se fasse aux dépens des personnes avec handicap.
Voir le communiqué de presse d’Inclusion Handicap du 31.08.2018 Ouverture du lien dans une nouvelle fenêtre.
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