Les personnes qui touchent des prestations sociales doivent sans cesse supporter des coups du sort. Elles arrivent à peine à s'en sortir financièrement; la situation des bénéficiaires de rentes AI est particulièrement difficile. Par dessus le marché, ils/elles sont perpétuellement soupçonné(e)s de toucher les prestations de manière illégitime. Mais au lieu de combattre le soupçon généralisé et de prendre ses responsabilités découlant de l'État de droit, le Conseil national veut permettre l'arbitraire des autorités, ce qui est indigne dudit État de droit.
- Les responsables administratifs des dossiers pourront ordonner une surveillance audio ou visuelle. Ils répondront entre autres aux simples intérêts économiques des assurances. Une décision judiciaire devrait être nécessaire ne serait-ce que pour la mise en place de trackers GPS.
- Selon la proposition de loi, il devrait être possible de surveiller des citoyen(ne)s honnêtes jusqu'à une année et violer leur sphère privée. La durée d'observation décidée par les deux conseils est démesurée.
- L'observation sera conduite par des détectives privés, en partie issus de la sphère d'influence d'entreprises de sécurité. Il n'y aura aucun contrôle quant à leurs méthodes et procédés. Tant les détectives que les assureurs n'ont aucun intérêt à mener une surveillance objective et sans préjugés - leur intérêt est purement économique.
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